Armel Dupas c’est la rencontre d’abord d’un type bien, du genre de ceux que tu aimerais avoir pour ami. Pas évident de te dire que tu le fais venir chez toi, en l’occurrence, c’était dans ma salle de classe pour jouer sur un piano assez quelconque, voire médiocre, alors que tu sais que la veille, il se produisait dans les studios de la radio bulgare sur un Steinway...Alors , il y a d’abord une espèce d’angoisse. Tu observes les vols entre Sofia et Paris, en te disant que s’il ne se réveille pas (départ de Sofia à 5h45 ), ton concert est à l’eau…. Et puis, un coup de fil vers 16 heures... « Je suis sur la place, tu viens me chercher. » Direction la maison, et l’école. Le piano semble convenir, retour vers la maison et là plutôt qu’aller se reposer, il descend avec nous et s’enchaînent à ce moments des discussions à bâton rompus, bien sur à propos de lui, mais à propos aussi de nous, de tout. Tout simplement.
Et puis , c’est la rencontre avec sa musique, connue bien sûr , mais autrement qu’avec des vidéos ou des albums, une rencontre vivante, une rencontre envoûtante, une rencontre entre le musicien et son piano, entre le musicien et son public, entre la musique et le silence entre la musique et l’émotion. Et puis des discussions de nouveau , encore et encore entre le pianotaure et les amis venus l’écouter, l’entendre l’apprécier. Le cocktail est magique la transmutation a eu lieu...Ma salle de classe s’est transformée le temps d’un songe en le meilleur auditorium du monde.
Alors n’hésitez pas, si vous aussi voulez connaître un pur moment de bonheur et de sérénité….